L’avenir des relations médias

« Tell the truth, because sooner or later the public will find out anyway. And if the public doesn’t like what you are doing, change your policies and bring them into line with what people want » – Ivy Lee, considéré comme le Père des relations publiques modernes

1. Portrait du domaine

Fonction des communications, s’inscrivant plus particulièrement sous le chapeau des relations publiques, les relations de presse ou relations médias « désignent le concept de communication entre un spécialiste des relations publiques (relationniste et un ou plusieurs médias journalistiques, qu’ils soient du domaine de la presse (journal, magazine, etc.) ou de l’électronique (radio, télévision, Internet) » (1). Généralement, on utilise les relations de presse en vue d’obtenir, de la part des médias de masse, la diffusion d’informations au sujet d’une entreprise, d’un organisme, d’une personnalité publique, etc. et ce, à diverses fins (2):

• Transmettre une information précise, une « nouvelle », par exemple l’ouverture d’une entreprise, le lancement d’un nouveau produit, la découverte d’une nouvelle technologie, etc.
• Promouvoir l’image de la marque, la réputation ou la notoriété d’une personnalité auprès de l’opinion publique;
• Réagir à une attaque, gérer une situation de crise, puisque les médias permettent à l’entreprise de rétablir les faits ou de les expliquer à un vaste public en une seule et même action;
• Mobiliser les ressources internes en renforçant la fierté et le sentiment d’appartenance;
• Crédibiliser le discours de l’entreprise qui emprunte l’objectivité que veut le journalisme lorsque repris par les médias;
• Compléter ou décupler l’impact d’autres actions de communication, par exemple les implications philanthropiques, la commandite, etc.

En outre, les relations médias permettent de relayer l’opération de relations publiques auprès de l’opinion publique ou d’un public spécifique en développant une relation de confiance, d’estime et d’adhésion entre l’entreprise, la marque et les journalistes qui demeurent l’une des plus importantes courroies de transmission de l’information aux différents publics.

Les relations de presse ont commencé à exister avec l’apparition des journaux et de la profession de journaliste vers 1830, mais ce n’est qu’avec les crises économiques du début du 20e siècle que les grandes industries américaines ont dû trouver un nouveau moyen de répondre aux critiques des intellectuels et de la presse. Ivy Lee fut le premier agent de presse à déployer une stratégie structurée de relations avec les médias

Depuis 1965, les relations publiques et les relations de presse n’ont cessé croitre. Ce qui s’explique notamment par (1). :

• Le nombre croissant des médias;
• L’encombrement publicitaire;
• La demande croissante d’information par le public;
• L’uniformisation grandissante des produits;
• Le coût  publicitaire important des médias;
• La réduction des budgets de communication.

Une initiative à suivre…

Les médias traditionnels, 4e pouvoir, m’inspirent toujours un grand nombre de réflexions, de critiques, de commentaires…

J’ai donc pensé profité de cette tribune unique que nous offre les nouveaux médias pour élever ma voix et partager mes réactions à froid (et à chaud) sur les grandes lignes (et les moins grandes lignes…) de l’actualité, dans le cadre de mon initiative sur les réseaux sociaux pour INF6107.

L’objectif de mon initiative:

Exprimer et partager mes pensées sur l’actualité et la façon dont elle est traitée par les médias traditionnels, en cherchant à susciter des interactions, des commentaires et à provoquer des réactions.

Le ton:

Je ne prétends à aucune objectivité, ni « vérité ».
Je ne ferai pas d’information, pas de journalisme.
Je ne suis pas experte dans aucun des sujets abordés.Je serai spontanée, partiale et critique.
Je ferai dans la légèreté, l’humour et l’audace.
Je m’amuserai, en toute simplicité…

SUIVEZ-MOI! (exprimez-vous, partagez, commentez, faites partie du 5e pouvoir!)

La loi des nombres

Le Marketing Sur Les Médias Sociaux En Chiffres.

Impressionnant de voir ça. Tout ces chiffres où s’alignent les zéros (du moins lorsque l’espace le permet).

Les succès s’accumulent, les campagnes se décuplent, les résultats explosent… Les entreprises exultent (du moins, celles qui ont compris – 70% selon Mashable ?!?!).

Les médias sociaux, le média de la masse, du peuple, par le peuple, pour le peuple… Ah oui? Vraiment?

Et est-ce que le marketing en émergence constante et rapide sur les plate-formes fait aussi parti de l’idéal du média social? À voir les résultats, à voir les données sur le nombres d’adeptes qui suivent les marques et ce qu’ils cherchent, c’est à croire que le « peuple » le souhaite, il accueil les marques et les entreprises à bras ouvert, il s’abreuve à leurs sources… Comme si, après le rejet de la publicité dans son sens traditionnel, à la télé, dans les magazines, les « publics » (cibles) tels des aimants sont attirés d’eux-mêmes vers les communications des entreprises. Est-ce que vraiment, les nouvelles communications, cachant pourtant toujours le même objectif capitaliste, sont plus utiles et pertinentes que la publicité traditionnelle? Est-ce que la proximité de la marque avec ses « cibles » la rend réellement « humaine » et même « sociale »? Est-ce qu’on devient adepte par pur souci de prendre position, de s’exprimer: moi, j’aime Pepsi! et par le fait même, je rejette Coca Cola et je souhaite que mon réseau le sache?

Évidemment, puisque je travaille dans les communications, je sais que je devrais prendre le côté des marques et voir dans les yeux virtuels de tous les internautes des signes de dollars qui, dans les coffres de mes clients, m’assureront une brillante carrière, mais permettez-moi de m’exprimer aussi, d’être sceptique et de ne pas comprendre facilement les comportements qui prennent place dans cette nouvelle ère 2.0… Je m’assurerai toutefois de comprendre les opportunités que ces comportements représentent pour mes clients et surtout de comprendre comment en tirer parti, de façon éthique et professionnelle.

Source: Article d’Isabelle Mathieu partagé par Eric Delcroix

Quel usage des réseaux sociaux?

Il est toujours intriguant de découvrir des faits quantifiés de l’usage des réseaux sociaux qu’en font les internautes. Selon une étude de Médiatmétrie et WSA, voici quelques données au sujet des comportements qu’ont développés les utilisateurs des médias sociaux:

• Les internautes s’inscrivent en moyenne sur 2 réseaux sociaux;
• 25% d’entre-eux sur au moins 3 réseaux différents (distinction importante entre les sphères personnelles et professionnelles);
• Les plus accrocs sont des Hommes (13-34 ans);
• Motivations d’inscription d’ordre collectif (échange, partage, réseautage) ou individuel (expression);
• L’utilisation des réseaux sociaux sont surtout dans un but de réseautage, à l’exception de twitter qui est davantage utilisé dans un souci d’informer et de s’informer;
• 75% des usagers consultent les photos
• 74% des usagers consultent d’autres profils
• 50% visionnent des vidéos
• En second lieu, ils participent (commentent, s’expriment, etc.)
• Les pages préférées:
• Personnalités publiques
• Groupes d’intérêt
• Divertissement
• Plus du tiers des internautes suivent les marques sur les réseaux sociaux:
• Opportunistes: 1/3 de suiveurs de marque, typiquement des femmes, plus agées et moins actives sur les réseaux sociaux, mais particulièrement ouvertes lorsqu’on leur propose des offres…
• Ils recherchent, dans l’ordre:
• Information (79%)
• Avantages (bons de réductions, promotion, événement, information exclusive)
• Interaction avec la marque
• Ils suivent les marques sur Facebook (plutôt que sur Twitter)
• Ils s’intéressent plus particulièrement aux industries suivantes:
• Mode
• Alimentaire
• Hygiène/beauté
• Ils sont entrés en contact avec la marque via:
• Une communication de celle-ci (75%)
• Une recommandation d’un membre de son réseau
• Ils apprécient les communications des marques:
• Instantanéité
• Qualité
• Interactivité

Voici un portrait des internautes très intéressant pour les entreprises, surtout celles qui hésitent encore à se tailler une place sur cet important marché que représentent dorénavant les réseaux sociaux. Selon ces données de juillet 2011, les internautes et utilisateurs des réseaux sociaux sont plus qu’ouverts à la présence des entreprises, pour autant qu’elles aient quelque chose à leur offrir…

Je demeure un peu surprise de savoir que les usagers sont davantage à la recherche d’offres, de promotions et autres avantages, via les pages de marques. Puisque ça vient à l’encontre de la raison d’être des médias sociaux et surtout à l’opposition des conseils de marketing 2.0 consistant à tout faire pour ne pas emprunter un ton de vente, de publicité pour communiquer avec son public virtuel.

Comme quoi, les comportements des publics même « monitorés » et décortiqués par l’entremise des nouveaux outils 2.0 demeurent mystérieux et parfois même insaisissables…

(source: Serge-Henri Saint-Michel, Marketing-professionnel)

Menace 2.0

L’impact du Web et particulièrement des réseaux sociaux sur nos comportements humains est indéniable certes, mais comment le percevoir? Une opportunité? Une menace? Un outil? Une fin?

Intéressée par les divers points de vue sur le sujet, je reprend ici la pensée d’un conférencier Français, Pascal Lointier, présenté lors d’une conférence intitulée: Réseaux sociaux  et Web 2.0 – nouveaux comportements, nouvelles menaces

Voici les grandes idées véhiculées à propos du Web:

• Aucune pertinence de l’information sur le Web
• Aucun droit à l’oubli… « tout ce que vous direz/écrirez pourra être retenu/exploité contre vous… . »
• Moteur de recherche (Google) ni neutre, ni exhaustif – motivation purement commerciale
• Perte de maîtrise de l’information
• Exhibitionnisme virtuel via la photo et vidéo numérique
• Perte de faculté de la mémoire, tout est maintenant archivé numériquement quelque part…

Et ses critiques appliquées aux réseaux sociaux:

• Vol d’identité par le Réseau (ex.: Facebook)
• Support pour tout types de fraudes
• Incite au « naturisme numérique »
• Perte de contrôle de la sphère privée
• Pas de droit à l’oubli (même lorsque la personne est décédée)
• Pression par les pairs
• Usurpation d’identité
• Implications réelles d’un monde virtuel
• Précautions de mise

Enfin, selon M. Lointier, ce n’est pas l’outil en soi qui est malveillant, mais l’utilisation abusive que certains peuvent en faire, comme de toutes nouvelles technologies finalement… Devrions-nous arrêter la croissance et le développement? Pour plus de sécurité? Ou plutôt s’adapter et apprendre à faire usage de ses outils avec intelligence et précautions…

Nos comportements, ou plutôt nos changements de comportements face à la technologie peuvent-ils réellement être une menace pour nous-mêmes? L’homme une menace pour l’homme?

Un peu + de Google

Après Twitter et Facebook, et parce que l’actualité est remplie de nouvelles concernant le dernier né de Google, j’ai cru que je pourrais vous en faire une petite présentation, en tant que néophyte moi-même.

D’abord, je vous invite à une petite visite virtuelle de la plate-forme Google +.

Avec la popularité indéniable de Facebook et ce, partout dans le monde et la montée en flèche d’autres services tels que Twitter et Foursquare, l’omniprésence de Google était dépassée peu à peu au niveau social. Sa réplique était donc attendue depuis quelques temps déjà. C’est enfin, cet été que Google a lancé sa version de réseau social, fidèle a l’aura de simplicité dont l’entreprise a toujours fait preuve, Google Plus, dont les services Cercles, Déclics, Bulles, Clique et Mobile offrent les principales fonctions des trois plateformes précitées.

Les temps changent…

Pourquoi le Web connait une telle popularité?

Outre l’avènement des technologies, qu’est-ce qui s’est passé pour expliquer cette révolution qui « pixelise »  notre époque, nos vies..?

Pour répondre à ces questions, il importe de revenir en arrière afin de comprendre ce qui nous a amené là et ainsi mieux voir ce que nous réserve l’avenir. Leonard Brody, un conférencier, non-spécialiste des médias sociaux, porte un regard plus qu’intéressant sur le sujet. Qu’il nomme la Révolution pixellisée…

Voilà, mon résumé des constats qu’il porte sur la situation:

L’ère du 2.0.

 

Dans cette présentation, Marie-Josée Gagnon, présidente-fondatrice de CASACOM fait état d’un changement, d’une évolution dans le monde. À partir de la diapo 12 jusqu’à la diapo 22, elle présente un portrait assez véridique et très intéressant sur les nouvelles tendances de société qui ont transformé le visage des médias, à l’ère du 2.0…

En voici les grandes lignes, dont je fera une certaine analyse, en toute humilité: